Guillaume Nicloux, brut de décoffrage
La République de Seine-et-Marne
Publié le: 14 mai 2001
Après une courte pause le Melunais Guillaume Nicloux a repris sa production prolifique avec la publication d’un nouveau polar et le tournage d’un long métrage, «Une affaire privée» avec Thierry Lhermitte et Samuel Le Bihan.
Si la météo s’est enfin éclaircie sur la France, qui va tenter de rattraper son retard d’ensoleillement, le temps reste désespérément couvert au-dessus de la tête de Guillaume Nicloux. Nuages noirs, brume glauque, froid glacial et pas la moindre chance d’éclaircie. L’univers du bonhomme est désespérément noir. Pas d’espoir. Perversion, trahison, destruction lente mais inéluctable.
Pour son huitième roman en cinq ans, sans oublier trois longs métrages, le jeune écrivain melunais inaugure une nouvelle collection chez l’éditeur Pauvert.
Baptisée «Un cinéaste un roman», cette collection propose à des hommes d’images de se confronter au monde des mots et des suggestions. Une traduction vécue au quotidien par Guillaume Nicloux. Préfacé par un autre cinéaste, Alain Corneau, le roman «Des brutes et des méchants», se déroule comme un court métrage ou un clip, en plans serrés, vifs et sans respiration.
Le lecteur, peu habitué au style de Nicloux devra se méfier dès les premières pages. Ne pas se laisser prendre de vitesse et apprendre tout de suite à se retrouver dans l’explosion de personnages. Au fil des pages il n’y aura plus de pauses pour faire le point. L’action est lancée, moteur, jusqu’au «cut» final. Un grand Boum, bien sûr. Pour les Melunais, ce petit polar de 180 pages, sera plein de repères. Nicloux est un homme d’images.
Nombre de celles qui peuplent ce roman ont été enregistrées à sa porte au fil des rues de Melun. Les yeux et les oreilles en alerte, il a attrapé au vol l’esprit noir de la ville.
Publié le: 14 mai 2001
Après une courte pause le Melunais Guillaume Nicloux a repris sa production prolifique avec la publication d’un nouveau polar et le tournage d’un long métrage, «Une affaire privée» avec Thierry Lhermitte et Samuel Le Bihan.
Si la météo s’est enfin éclaircie sur la France, qui va tenter de rattraper son retard d’ensoleillement, le temps reste désespérément couvert au-dessus de la tête de Guillaume Nicloux. Nuages noirs, brume glauque, froid glacial et pas la moindre chance d’éclaircie. L’univers du bonhomme est désespérément noir. Pas d’espoir. Perversion, trahison, destruction lente mais inéluctable.
Pour son huitième roman en cinq ans, sans oublier trois longs métrages, le jeune écrivain melunais inaugure une nouvelle collection chez l’éditeur Pauvert.
Baptisée «Un cinéaste un roman», cette collection propose à des hommes d’images de se confronter au monde des mots et des suggestions. Une traduction vécue au quotidien par Guillaume Nicloux. Préfacé par un autre cinéaste, Alain Corneau, le roman «Des brutes et des méchants», se déroule comme un court métrage ou un clip, en plans serrés, vifs et sans respiration.
Le lecteur, peu habitué au style de Nicloux devra se méfier dès les premières pages. Ne pas se laisser prendre de vitesse et apprendre tout de suite à se retrouver dans l’explosion de personnages. Au fil des pages il n’y aura plus de pauses pour faire le point. L’action est lancée, moteur, jusqu’au «cut» final. Un grand Boum, bien sûr. Pour les Melunais, ce petit polar de 180 pages, sera plein de repères. Nicloux est un homme d’images.
Nombre de celles qui peuplent ce roman ont été enregistrées à sa porte au fil des rues de Melun. Les yeux et les oreilles en alerte, il a attrapé au vol l’esprit noir de la ville.