mardi 16 février 2016

The End explore les questions de la solitude et de la violence

"Guillaume Nicloux me faisait marcher beaucoup. C'est horrible de marcher quand est gros, qu'on est fatigué. On va vers la mort, c'est un cauchemar" raconte Gérard Depardieu en parlant du tournage de The End
           
Avec cette intrigue minimaliste d'une errance, qui explore les questions de la solitude, de la violence ou de la culpabilité, Depardieu, qui se définit comme "un voyageur du monde" ("je ne sais même plus où  j'habite", confie-t-il) remplit l'écran de sa présence massive.
           
Deuxième collaboration en quelques mois avec Guillaume Nicloux  après Valley of Love. Comme dans Valley of Love, fiction et réalité se télescopent dans The End. Pour Guillaume Nicloux, qui veut "explorer des zones entre le documentaire et la fiction", ce film en forme de métaphore d'une "quête  existentielle", qui sortira uniquement en vidéo à la demande en France, "montre une part fantasmée" de Gérard Depardieu.



Guillaume Nicloux : Depardieu "a une densité exceptionnelle"    

"On avait très envie de tourner à nouveau ensemble. J'attendais d'avoir un sujet", a expliqué à l'AFP le réalisateur, qui voit en Gérard Depardieu à la fois "un enfant et un ogre" et "une personne unique".
           
"Ce qui est assez étonnant, fascinant et bouleversant, c'est que c'est quelqu'un qui a une densité exceptionnelle, et qui parvient à la diffuser en dehors du plateau", ajoute le cinéaste de 49 ans. Pour lui, il y a chez  l'acteur "quelque chose qui s'apparente à un chemin de croix, douloureux, explosif mais toujours rayonnant".